miércoles, 6 de marzo de 2013

UN TISSU DU MERCREDI...HABILLÉ VÉNÉZUÉLIENE


HUGO CHAVEZ
Hugo Chavez, figure du socialisme latino-américain, qui vient de s'éteindre à Caracas des suites d'un cancer, ne craignait pas la polémique et a émaillé ses quatorze années au pouvoir de déclarations surprenantes, de "Allez vous faire foutre Yankees de merde" à "Cuba est une mer de félicité". Florilège.

– "Camarades, malheureusement, pour l'instant, nous n'avons pas atteint nos objectifs", le 4 février 1992, assumant la responsabilité de l'échec d'une tentative de coup d'Etat contre le président vénézuélien Carlos Andrés Pérez. 

– "Marisabel, ce soir, je te fais ta fête !", le 14 février 2000, jour de la Saint-Valentin, à l'adresse de son épouse d'alors, Marisabel Rodriguez.

– "Cuba est une mer de félicité qui s'étend jusqu'au Venezuela", le 8 mars 2000, en accueillant des milliers de coopérants cubains envoyés par son "père", Fidel Castro. 

– "Tu es un âne, Mr. Danger", le 19 mars 2006, au cours de son programme radio-télévisé "Allô, président", à propos du président américain George W. Bush, régulièrement qualifié de "lâche", d'"assassin", de "génocidaire" ou d'"alcoolique".

– "Hier, il y avait le diable, ici... Ça sent encore le soufre", le 20 septembre 2006, devant l'Assemblée générale des Nations unies, où il intervenait au lendemain du discours de George W. Bush.

– "Allez vous faire foutre, Yankees de merde !", le 11 septembre 2008, lors d'un discours devant ses partisans, à l'occasion de l'expulsion de l'ambassadeur des Etats-Unis. 

– "I want to be your friend", le 18 avril 2009, à l'adresse du président Barack Obama, lors du sommet des Amériques à Trinité-et-Tobago. 

– "Expropriez !", le 7 février 2010, au cours du programme "Allô, président", il ordonne la prise de contrôle d'un immeuble à Caracas.

– "Nous vivrons et nous vaincrons !", devise qui a remplacé "Patrie socialiste ou la mort", après le diagnostic de son cancer, à la mi-2011. 

– "Tu as une queue de cochon, tu as des oreilles de cochon, tu ronfles comme un cochon : tu es un cochon", le 16 février 2012, à l'adresse du candidat unique de l'opposition pour la présidentielle du 7 octobre, le gouverneur Henrique Capriles Radonski.

– "Donne-moi ta couronne, Jésus-Christ, donne-la-moi, que je saigne, donne-moi ta croix, cent croix, que je les porte. Mais laisse-moi la vie, parce qu'il me reste des choses à faire pour ce peuple et pour ce pays. Ne me reprends pas encore", le 5 avril 2012, lors d'une messe pour sa santé. 

– "Jusqu'à la vie, toujours !" (sur le modèle de "Hasta la victoria, siempre", d'Ernesto "Che" Guevara). A sa montée dans l'avion qui l'emmenait à Cuba au soir du 9 décembre 2012 pour une quatrième opération de son cancer.  Il n'a jamais repris la parole publiquement depuis.

Le Monde France

No hay comentarios:

Publicar un comentario